Vous êtes en colocation avec des stars/personne de votre choix, imaginez le.
Cela fait maintenant 1 an que nous cohabitons à 3, dans la maison.
Eric et Ramzy sont les meilleurs colocataires!
On passe des soirées mémorables à rire comme des baleines!
Ils m’ont complètement intégré à leur duo et m’embarquent avec eux sur les plateaux télé.
Je peux les suivre dans les coulisses des studios de tournage, telle une petite souris qui se faufile.
A la maison, pas de prises de tête, on ne s’embrouille jamais.
On sait communiquer entre nous.
On a chacun son espace mais on aime se retrouver dans le salon pour partager nos repas, dans la joie et la bonne humeur.
Bon par contre, ils ont parfois un humour très taquin, et font voler la nourriture, il faut alors tout nettoyer. Mais même le ménage est une partie de plaisir, car ils ont toujours des pitreries à faire.
Nos soirées sont interminables, on ne s’ennuie jamais. On se raconte pleins de bêtises, on fait des jeux, on regarde des séries ou on sort faire la fête.
Pas évident, d’aller se coucher tôt, tellement on ne se lasse pas de passer du temps ensemble.
J’avoue que souvent le lendemain, je pars travailler à l’HDJ avec des cernes sous les yeux. Mais cela n’enlève en rien le bonheur de retrouver mes collègues et mes patients.
Je leur fais profiter de mes anecdotes avec mes comiques préférés et leur permet de d’organiser des sorties avec eux, où il nous font découvrir leur univers. D’ailleurs ils passent souvent nous voir à l’ancre pour partager de bons moments avec nous. Même les chats sont fans.
On ne peut pas rêver mieux.
MLD
Si on m’avait dit un jour que je serais en colocation, jamais je ne l’aurais cru et pourtant ce jour est arrivé avec un colocataire bien particulier : P. Etchebest en personne!
Déjà, rien que le nom ça ne rigole pas , sa carrure non plus d’ailleurs! Tu te sens alors si petite et si fragile ; mais c’était sans compter mon côté désordonné et mon caractère rebelle et têtu. Breton contre Basque. Que la bataille commence !
Seul espace commun de quelques mètres carrés : salon/cuisine. Les affaires sont dispatchées au sol. Il est 15h. Je prépare rapidement un repas bien gras, bien sucré (sauce burger, viande grillée à souhait et frites) afin de remplir mon estomac qui crie famine. On est dans cauchemar en cuisine tellement on ne voit plus les mettre carrés.
Arrive Philippe, son regard croise le mien et l’orage voir la tempête s’abat sur moi. L’ogre géant est furieux de ce qu’il voit, de ce qu’il sent. Ni une , ni deux, mon encas fini tout droit à la poubelle.
Je trépigne sur mes deux pieds, je hurle mais le colosse semble imperturbable.
On reprend tout et on recommence. Mise en état de la cuisine, dégraissage. Tel un inspecteur, il ne lâche rien. Je suis épuisée, mon estomac a même décidé de me laisser lui aussi. Je m’écroule dans le fauteuil. Philippe dégaine son tablier blanc et sa collerette tricolore. De son cabs, ils sort des produits frais venus du marché. Il me demande de l’assister et je m’exécute. De délicieuses odeurs émanent alors du studio. L’ogre me ferait presque prendre du plaisir . Il le sait d’ailleurs. Je souris. j’éprouve une certaine satisfaction à confectionner mon repas gastronomique. Il me tends alors une poêle a crêpes et je réalise alors de délicieuses crêpes à la fleur d’oranger.
Il est tard, c’est le moment de se mettre à table. Nous trinquons alors à notre collocation.
C.