La ville imaginaire

 Gaucherland est une ville emplie de beaux pavillons et tout y est conçu pour les gauchers. Une dérogation stipule que les droitiers ont un permis de séjour de 3 mois. L’emblème de la ville est une copie de la main gauche de Gandhi.

Selon la caractériologie empruntée et dévouée aux mains, les droitiers sont avides de pouvoir et d’argent. Les gauchers sont, eux, des idéalistes portés au partage.

Telles certaines nations, les fruits et légumes et produits de la ferme sont posés et chacun reçoit un prix, l’on doit mettre la somme dans une grande tirelire comme à l’église. Leur idéal est inspiré de Tolkien et des Hobbits. Un village où la paix domine. Les plus anciens se souviennent des supplices infligés aux gauchers. Ceux d’entre eux ayant eu des décorations sont membres du conseil de la ville. Le maire a des airs de Gandalf et ne sacrifierait sa ville pour rien au monde. Des élections de miss et mister main sont faites chaque année auprès des jeunes ayant 18 ans dans l’année.

Dans les écoles, l’éducation en plein air se fait ; ce qui rend les enfants autonomes avec de la confiance en eux. Les gaucherlands sont ainsi des gens équilibrés.

    Des camps scouts sont faits où des enfants droitiers sont intégrés à la population. Cela amène progressivement une sensibilité aux valeurs humaines et à l’écologie

F.

Une ville en confiseries

Figurez-vous qu’au détour d’une route non fréquentée en plein milieu de la forêt, j’ai découvert le début
d’une ville fortifiée. A mon grand étonnement , cette ville n’était située sur aucune carte. Et ce qui était,
d’autant plus irréel, les murs de l’enceinte étaient en pain d’épices. J’ai voulu goûter un morceau du mur et
un monsieur fait de bonbons divers et variés me stoppa dans mon élan. Il m’expliqua très gentiment que
ce mur était là pour protéger la ville.
La porte principale était en nougatine marron, le pont levis en chocolat. Le monsieur m’invita à y pénétrer
en me faisant promettre de ne rien dire à personne. Il y avait des enfants fabriqués en mini dragibus, bleu
pour les garçons et rose pour les filles. Les femmes étaient faites de chamallows nature et aussi avec
différents parfums. Je me demandais comment ils tenaient debout.
La ville avait plusieurs maisons plus ou moins grandes, toutes en pain d’épices pour les murs et la porte
d’entrée en nougatine de divers parfums et couleurs. Par contre, chaque maison était décorée de
différentes manières. On pouvait y voir des smarties, des chouchous et des petites meringues roses,
bleues, rouges, etc. Chaque maison, avait son propre jardin. Il n’y poussaient pas des légumes mais des
bonbons. La plupart était en pâte d’amandes avec la forme de poireaux, de carottes, de pommes de terre,
de courgettes et de différents fruits. La terre était tout simplement en chocolat en poudre.
Malheureusement, l’intérieur était interdit d’accès pour les étrangers. Il y avait tout ce que possède une
ville dite normale : une boulangerie faite aussi de nougatines, de chamallows et de bonbons que je n’avais
jamais vu auparavant. La vitrine était constituée d’une fine couche de sucre transparent. Il y avait aussi
une école avec d’innombrables sucreries : maxi dragibus, maxi kinder, réglisses américains de toutes les
couleurs et formes possibles. Il y avait même une église avec différents vitraux de couleur avec le même
ingrédient que les fenêtres des maisons et de la vitrine de la boulangerie. Toujours fait avec du pain
d’épices et de la nougatine. Les lacs étaient à différents sirop : menthe, grenadine, fraise, citron, etc. Le
monsieur qui m’a fait visiter cette surprenante ville m’invita à m’en aller. J’en suis repartie l’eau à la
bouche. Et cette ville s’appelait Haribo !!!

Voici une ville pour le moins extraordinaire de part sa particularité : les habitants sont classés par âge. Celle ci est formée de 4 carrés qui constituent les quartiers. Personne ne peut se mélanger, telle est la règle établie, il y a maintenant des siècles mais qui paraît convenir à chacun.

Le premier quartier est celui des 0-12 ans , quartier récréatif à l’image d’un grand parc d’attraction où les habitations ont la forme de champignons, d’arbres déformés, de manoirs aux formes invraisemblables et où leurs habitants se nourrissent que de confiseries et de barbe à papa. On y retrouve un monde féérique où tous les habitants semblent bien innocents.

Le deuxième quartier est celui des ados. Un monde où tout semble être arrêté. Chaque individu paraît connecte à des petites machines qui leur donnent des ordres ou auxquels ils obéissent. Aucun bruit ne semble perturber ce quartier où tout n’est que virtuel. Peu d’habitations puisqu’ils ne s’endorment quasiment jamais. Leur tenue vestimentaire est toujours identique à base de jeans troués.

Le troisième quartier comprend beaucoup de monde. Reconnexion au monde extérieur. Ca bouge, ça crie, ca hurle, ça se bouscule. Tout est vitesse x4. Les journées sont trop courtes pour ces habitants qui ont tant de choses à faire. Le mouvement et la vitesse sont la définition même de ce quartier.

Le quatrième quartier est beaucoup plus serein. Le temps à repris son droit. On y retrouve une certaine quiétude, on s’autorise au bonheur. Les anciens prennent soin de ceux qui vont bientôt quitter ce monde. Le maître mot est sérénité.

C.


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