L’ on voit un visage emprisonné dans un mur, la bouche cousue, dans des couleurs sombres.La seule touche de couleur que l’ on peut voir sont ses fleurs sortant de la tête, comme ci l’ arrosoir avait permis de les faire germer et s épanouir. Ces fleurs de pensées, symbolise la pensée « pensée réflexion » sur les différentes idées que l’ on peut avoir pour « panser soigner » nôtre environnement. A travers l arrosoir on peut alimenter cette réflexion afin de pouvoir faire germer de nouvelles idées. Sy S.
Penser à panser la pensée. Dans un monde qui favorise toujours plus les nouvelles technologies la place qui est faite à la préservation de la nature est amoindrie. C’est la révolte du monde écologique face aux industriels. Comme la forêt amazonienne qui est le poumon de la planète qui est défrichée. Le tableau représente la nature des pensées poussent dans un crâne. Ici il faut arroser les pensées avec des idées. L’œuvre représente le renouvellement de la nature qui renaît de ses cendres comme un Phoenix. Mais même dotée de cette force la nature a besoin de nous pour se faire entendre et respecter. CV
Cette œuvre m’inspire un visage qui ne peut s’exprimer. Il a des antennes au dessus de la tête. Il y a un arrosoir au dessus de sa tête qui l’empêche de s’exprimer, il est comme dirait figé. Il m’inspire quelqu’un qui est transparent comme si c’était un fantôme. Ces antennes représente la forme de ses cheveux qui l’empêche de bouger. YB
Le portrait ça m’inspire la planète terre une planète qui souffre de pollution de dédommagement une nature qui souffre des pesticide sans que quelqu’un ose parler ou agir pour faire quelque chose on voit aussi une téte avec une bouche cousu ça montre a quel point notre planète souffre et on voit aussi des fleurs au dessus de la téte ce qui montre la nature verdoyante qui souffre de pollution et arrosoir qui arrose les fleurs qui essaye tant bien que mal de montrer une image positive alors que le portrait nous montre une image d’une planète touché sans merci par la pollution. LB
Penser à panser la pensée
Penser : l’acte de penser équivaut à la faculté de réfléchir.
Cependant, autant la réflexion se veut logique, cartésienne, étayée par des faits tangibles et parfois linéaire, autant, à l’inverse, la pensée est souvent évanescente, fugace, libre et en arborescence.
Tout comme peuvent le symboliser ces fleurs qui semblent s’échapper de la tête, comme pour se frayer un chemin vers l’extérieur.
Littéralement, « sortir de la tête » peut signifier « l’oubliance » : la faculté d’oublier.
Mais ici, les pensées ne s’extirpent pas pour s’évanouir et disparaître, mais plutôt pour bourgeonner, puis fleurir, sous la forme de ces fleurs mauves et jaunes.
D’ailleurs, selon le dictionnaire de la langue française, la fleur est considérée comme l’emblème du souvenir.
Et quoi de plus évanescent qu’un souvenir ou une pensée ?
Le philosophe et poète Friedrich Nietzsche, qui a influencé la pensée occidentale moderne par ses idées sur la morale et la nature humaine, disait :« Souviens-toi d’oublier. »
Alors, on comprend aisément que ce visage, ce masque posé sur un fond de liège, de copeaux de bois et de terre, représente l’Humain dans sa posture d’Être intelligent — ayant été capable de soumettre et de transformer son environnement au fil des millénaires — au point de, malheureusement, s’aliéner en perdant tout entendement et la Voix de la Raison.
L’Être humain s’est finalement autocensuré quant à sa nature intrinsèque, comme partie intégrante de la Nature.
Cette œuvre permet à chaque observateur de s’interroger sur sa propre place dans ce monde, dans cet écosystème, et peut-être de reconsidérer notre rapport à notre Nature en général.
L’arrosoir peut être vu comme dispensant l’eau providentielle et rafraîchissante de la pensée commune, rénovatrice de cette végétation inopinée — mais ô combien essentielle — ainsi que de l’environnement, au sens large.
N. L.
L’idée de cette oeuvre repose sur un jeu de mots entre penser (les réflexions), panser (le soin) et la pensée (la fleur) évoquant à la fois une réflexion sur notre rapport à la nature et l’acte de soigner un écosystème souffrance.
Cet être bâillonné par un système de choses propre à chacun, laisse finalement émerger ses propres cogitations qui suggèrent qu’il serait temps de libérer notre esprit afin de prendre soin de notre environnement.
Il s’agit d’une oeuvre interactive dont le but sera d’alimenter « la pensée » par des idées émergentes du public.
C.B
Se masquer le visage sur d’autres rivages ;
partir loin de tout, loin de nous. Rester
muet face à l’ingérence, comme une
maison qui brûle sous des yeux aveuglés
par de la fumée. Ne penser qu’à son propre
jardin ; le soleil brille pour nous tous ; il
préserve les couleurs de notre planète; la
pluie noire ne tombe que trop; le bateau a
chaviré, laissant derrière lui une mort
certaine.
G
Mère Nature, visage figé, bâillonnée par le silence de l’indifférence humaine. De sa tête jaillissent dix-sept pensées, symboles de mémoire, de réflexion, de ce qui aurait dû être écouté. Ce chiffre, 17, résonne comme un funeste présage : anagramme de VIXI, « j’ai vécu », gravé sur les tombes italiennes, murmure d’une Terre blessée. Sous les couches arrachées de bois et d’écorce, elle hurle sans voix.
Mais dans ce silence forcé, les fleurs s’obstinent à pousser. Car tant que la pensée germe, tant que l’on s’arrête pour regarder, comprendre et agir, tout n’est pas perdu. L’espoir fleurit là où l’homme se réveille. Et peut-être, un jour, Mère Nature parlera de nouveau, libre et vivante.
GM