Paradis Island
C’est le paradis des surfers. Le lieu est tenu secret, seuls les aficionados
connaissent précisément l’endroit. Cette plage de rêve est le repère de surfers
émérites qui ont pratiqué ce sport toute leur vie. Afin de préserver cet endroit
paradisiaque, les surfers ne disent pas où il se trouve. Le lieu est magique :
sable fin blanc, mer turquoise, toujours ensoleillé. Il ne faut pas avoir peur des
coups de soleil, et encore moins des requins. Au péril de leur vie, ces
passionnés surfent des vagues pouvant atteindre des dizaines de mètres de
haut quand le vent le permet, la saison venue. Le mental n’est pas défaillant
quand on aperçoit un aileron ou quand la vague de trente mètres peut vous
engloutir comme un fétu de paille. Autant dire que l’adrénaline est au
maximum dans de telles conditions. Il est parfois possible de croiser d’anciens
champions du monde venus se ressourcer également dans ce lieu. C’est un des
rares sites le permettant.
Pourtant une rumeur circule parmi ces privilégiés : un club med ou club mer de
Chine voudrait s’installer dans les environs. Une autre rumeur serait que les
championnats du monde pourraient se dérouler à proximité de l’endroit.
Toujours est-il que dans les deux cas, il faudrait installer bon nombre
d’infrastructures allant jusqu’au dressage de requins, voir leur chasse, afin de
les éloigner : ils sont une espèce protégée.
Il faudrait s’attendre alors à la fréquentation de bateaux ultra rapides,
d’hydravions. On parle même d’un nouvel Ibiza. L’autre jour sur la plage, il y
avait un grand DJ venu surfer.
C’est vrai que des endroits comme Ibiza étaient déserts avant de connaître une
renommée mondiale et un tel engouement. Un avion toutes les deux minutes
en juillet août.
Le temps….
Nos vies sont rythmées par le temps qui passe. Il avance seconde après seconde, minute après
minute, heure après heure, année après année. Son but : nous laisser en mémoire des souvenirs.
Qu’ils soient bons ou mauvais d’ailleurs, jusqu’à ce qu’un jour tout s’arrête.
Alors à chacun d’entre nous de gérer ce temps précieux qui rythme nos vies.
Certains d’entre nous décident de courir après lui comme des marathoniens, pour en prendre plein la
vue, ne rien rater de ce que le monde peut nous apporter et obtenir à la fin cette récompense finale
qui est j’ai fait, j’ai vu, j’ai pris. Et puis, il y a les autres plus sages, qui au contraire préfèrent prendre
le temps en observant, se posant, en méditant et en savourant chaque instant de la vie.
Le temps est précieux. Il est à la fois rapide ou lent. Allié de la vie et parfois adversaire. Parfois juste,
parfois injuste. Il est une expérience propre à chacun, nous laissant des leçons de vie. C’est une
ressource naturelle. A nous même d’en gérer la consommation comme un marathonien ou un sage.Et si tout cela n’avait pas existé ? Dans les années 80, la caméra d’or du festival de Cannes était attribuée à « Salam Bombay », un film sur les bidonvilles. Depuis, un autre succès a fait connaître le pays : « slumdog millionnaire », lui relate l’ancienne civilisation et la nouvelle. C’est ce qui se passe sur la photo : il s’agit de super buildings construits à proximité de bidonvilles.
La tour que nous apercevons en haut à droite est la plus chère du monde (Comme Buckingham palace). En Inde, les ultra-riches côtoient les ultra-pauvres. Ceux-ci sont relogés à 25 km dans 30 m2. Il y a 1,5 milliards d’Habitants en Inde, comme en Chine à peu près. Les promoteurs et la pègre se font la guerre. La corruption est omniprésente quand il s’agit de déplacer les « slums » (bidonvilles), de les raser et de reconstruire de grandes tours. Les gens relogés se plaignent des conditions. Les financiers convoitent ces terrains en or et la pègre aussi.
Dans le monde, près d’1 milliard de personnes vivent dans ce type de ghetto, à Mexico (trafic de drogue), à Nairobi (la moitié de la population a le sida) et à Karachi (Talibans). En Inde, le smic est à 50 euros.